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En route vers Paris 2024. Tokyo : qui sera le capitaine ?

Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vient d'être sélectionnée pour les JO de Tokyo. Elle nous fait vivre de l’intérieur le quotidien d’un athlète de haut niveau.

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
En 2016 aux JO de RIo, Teddy Riner porte le drapeau national, entouré de tous les athlètes de la délégation française dans le stade Maracana, le 5 août 2016 lors de la cérémonie d'ouverture des jeux.  (FRANCK FIFE / AFP)

De Raoul Paoli en 1912 à Stockholm, à Teddy Rinner à Rio en 2016 en passant par Christine Caron, Jean François Lamour, Marie José Perec, David Douillet et bien d'autres (il y a eu 24 porte-drapeaux dans l'histoire des Jeux olympiques d'été), le représentant de la délégation marque de son empreinte chaque édition olympique.

A Rio, Teddy Riner avait vraiment déposé son style en faisant une légère entorse au règlement. Lors de l'entrée dans le stade pour la cérémonie d'ouverture, il avait demandé aux athlètes de l'entourer et de célébrer tous ensemble. On était loin d'une entrée bien disciplinée et organisée, mais cela avait donné un très joli bazar.

Deux porte-drapeaux pour l'équipe de France à Tokyo cette année

Pour cette année à Tokyo, ce sera différent car ils seront deux porte-drapeaux, un homme et une femme. On connaîtra les noms au début du mois de juillet. Leur désignation sera issue du vote des 59 ambassadeurs des fédérations olympiques. Ils sont 12 candidats. Les noms de Clarisse Agbegnenou (judo) ou Mélina Robert Michon (athlètisme) chez les femmes et Renaud Lavillenie (athlètisme) Samir Ait Said (gymnastique) ou Florent Manaudou (natation) ressortent le plus souvent.

Quelle responsabilité durant les Jeux ?

Le porte-drapeau, c'est le capitaine. Dans les grandes lignes, il ou elle rassemble, unifie et représente l'équipe de France. C'est forcément un challenge en plus et cela demande une sacré énergie pour l'athlète. En plus de gérer sa compétition, il ou elle doit gérer un grande nombre de demandes médias et être présent(e) pour encourager les athlètes de son pays.

Il est difficile d'imaginer la pression sur leurs épaules. Pourtant à Rio, avec Teddy Riner on combattait le même jour, et la veille, dans la salle de kiné, il dégageait une vraie force et sérénité. Par son énergie et son humour, il avait détendu tout le monde, même son coach. 24 heures après, il devenait champion olympique.

Autre très belle nouvelle pour cette édition des Jeux de Tokyo, on a tous notre mot à dire pour le rôle de porte-drapeau pour les Jeux paralympiques car jusqu'au 30 juin on peut élire le porte-drapeau sur le site portonsledrapeau.fr. Donc oui ce weekend ça va voter.

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