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En route vers Paris 2024. Les Jeux paralympiques 2018 à PyeongChang

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique ou paralympique.

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
PyeongChang, le 9 mars 2018, cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques d'hiver à l'Olympic Stadium.  (VLADIMIR SMIRNOV / TASS /GETTY IMAGES)

L'édition 2018 des Jeux paralympiques à PyeongChang, en Corée du Sud est à suivre jusqu'au 18 mars, avec au programme du ski alpin, du snowboard, du ski de fond, du biathlon, du hockey sur luge, du curling fauteuil.

80 épreuves, 670 athlètes, 49 pays

La première édition des Jeux paralympiques a eu lieu en 1976 en Suède à Örnsköldsvik. Il y avait eu pour l’occasion une démonstration de patinage de vitesse.

Depuis 1976, chaque édition a permis de faire évoluer le monde paralympique qui réunit des sportifs très différents. L’enjeu est de permettre à ces athlètes de participer aux mêmes épreuves en toute équité. 

Des catégories simplifiées

Les Jeux de 2002 à Salt Lake City ont marqué un tournant dans la classification des athlètes paralympiques. L’objectif était de tendre vers plus de clarté et visibilité. En ski, il y a désormais 3 catégories : la catégorie "debout", la catégorie "assis" et la catégorie "déficient visuel".

Pour assurer cette équité, chaque athlète se voit attribuer un pourcentage en fonction du degré de son handicap. Après, il suffit d’être bon en mathématiques car le temps réalisé par l’athlète se voit multiplié par ce pourcentage pour obtenir le classement le plus juste possible.

En snowboard, la classification des athlètes est déterminée en fonction de l’emplacement du handicap, soit le haut du corps, soit le bas du corps.

Une équipe de France prometteuse

Derrière leur porte-drapeau, Marie Bochet, skieuse savoyarde de 24 ans, quadruple médaillée d’or à Sotchi en 2014, 15 fois championne du monde, se dresse une équipe de France ambitieuse et prometteuse. L’objectif tricolore pour cette édition de 2018 est de consolider le top 5 au classement des médailles. Un top 5 déjà réalisé lors de l’édition de Sotchi où les tricolores avaient rapporté 12 médailles dont 5 en or.

Pour atteindre cet objectif, l’équipe de France est composée de 12 athlètes et de trois guides. Les guides ont un rôle essentiel. En ski alpin, tout se fait à la voix à l’aide d’un micro et d’un haut-parleur. Ils n’ont à aucun moment le droit de toucher le skieur. Durant la course, les guides peuvent se trouver aussi bien devant ou derrière les traces. La seule obligation en slalom et slalom géant, est de ne pas avoir un écart de plus de deux portes entre le guide et l’athlète. En descente et super G, l’écart ne doit pas dépasser une porte. En ski nordique, c’est le même principe pour communiquer. Le guide ouvre la trace. Son vrai challenge est de gérer son effort car il réalise la même performance que l’athlète mais il doit avoir à tout moment le souffle nécessaire pour donner au skieur déficient visuel toutes les informations utiles.

La délégation au complet

En ski alpin : Arthur Bauchet, Marie Bochet, Jordan Broisin, Frédéric François et Yohann Taberlet.

En ski nordique : Anthony Chalençon (et son guide Simon Valverde), Thomas Clarion (et son guide Antoine Bollet), Benjamin Daviet et Thomas Dubois (et son guide Bastien Sauvage).

En snowboard : Cécile Hernandez, Maxime Montaggioni et Julien Roulet.  

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