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En route vers Paris 2024. Le protocole pour Tokyo 2021

Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, est en pleine sélection pour les JO de Tokyo, des Jeux aujourd'hui reportés, en principe, à cette année 2021. Elle nous fait vivre de l’intérieur le quotidien d’un athlète de haut niveau.

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Drapeaux olympiques. Illustration (MITCH DIAMOND / THE IMAGE BANK RF / GETTY UMAGES)

Après les fédérations, les médias et les diffuseurs, c'est au tour des athlètes de recevoir leur playbook pour les Jeux de Tokyo. Ce livret précise toutes les modalités de séjour et les respect des consignes sanitaires durant les Jeux.

Pour les olympiens, cette édition 2021 risque d'être unique. Mais dans tous les cas, des Jeux, ça reste un événement unique.

Les changements les plus importants à retenir 

Pour la durée du séjour, elle sera la plus courte possible. Habituellement, les athlètes arrivaient une dizaine de jours sur place pour s'acclimater, et restaient souvent près d'une semaine, une fois les épreuves terminées. C'était l'occasion pour beaucoup de profiter de l'ambiance olympique sans le stress de la compétition. Pour Tokyo, il faudra trouver son rythme plus rapidement et les athlètes plieront bagages le lendemain de leurs épreuves.

Concernant la vie au village, les contacts seront très limités. On avait l'habitute de voir entre les délégations des échanges de pin's, de tee shirt, de goodies. Tout cela sera évidemment fortement déconseillé. Lors des repas, il faudra maintenir une distance de deux mètres (ou la distance indiquée sur place) avec les autres et même au sein d’un même groupe. Pour les 15 000 athlètes, cela va demander un grand réfectoire.

Pour les déplacements, une prise de température sera réalisée à chaque fois qu'un athlète entrera sur un site des Jeux. S'il a une température de 37,5 °C ou plus et après une seconde vérification, le sportif ne sera pas autorisé à accéder au site. Cette situation peut s'avérer stressante et devra être bien intégré dans la routine de chacun.

Enfin, pour la vie à l'extérieur, les athlètes pourront sortir du village simplement pour aller sur un site d'entrainement ou de compétition. Il sera interdit d'utiliser les transports publics. Les visites de centres commerciaux, de restaurants ou de bars seront aussi proscrites. Le téléchargement de l’application japonaise Cocoa (acronyme de Covid-19 Contact-Confirming Application) de suivi de l’état sanitaire est recommandé.

Toutes ces mesures visent à rassurer le peuple japonais et veut donner la garantie que le CIO met tout en place pour protéger la population locale et les participants aux Jeux.

Qu'en sera t-il des tests ou de la vaccination ?

La vaccination ne sera pas obligatoire. Le CIO encourage les délégations olympiques et paralympiques à se faire vacciner dès que les vaccins seront mis à la disposition d’un public plus large.

Pour les tests, c'est désormais du classique. Un test négatif sera demandé juste avant d'arriver au Japon. Tous les 4 jours au moins, un test sera réalisé dans un lieu dédié dans le village. Les participants devront observer une quatorzaine à leur arrivée, qui sera aménagée pour les entraînements.

Sur la venue ou non des spectateurs, une décision devrait être prise au printemps. Et quand viendra l'heure de la compétition et au moment d'encourager les partenaires, il est fortement conseillé d'applaudir plutôt que de crier.

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