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Un an après Sewol, la Corée du Sud continue de panser ses plaies

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Le 16 avril 2014, le naufrage du ferry Sewol faisait plus de 300 morts en mer Jaune. Parmi eux, 250 lycéens. La douleur est toujours aussi vive aujourd'hui, les questions toujours aussi nombreuses.

Alexis Morel

Radio France

Publié le 16/04/2015 05:07 Mis à jour le 16/04/2015 06:48

Temps de lecture : 1min

(Les famillles se rendent sur le lieu où le Sawol a sombré © Maxppp)

Cela fait plusieurs mois que les familles des jeunes victimes campent en plein centre de Séoul pour protester : elles exigent une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur la tragédie et accusent le gouvernement d’interférences. Les parents dénoncent la corruption des autorités de contrôle, mais aussi la lenteur des secours à l'époque. Un an après la catastrophe, les images du drame restent imprégnées dans les consciences. Elles ont provoqué un véritable électrochoc au sein de la société coréenne.

Elle a commencé à remettre en question sa culture du développement à tout prix, au mépris des règles élémentaires de sécurité.