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Réveillon sous tension en Centrafrique

Plusieurs centaines de soldats français passeront ce soir le réveillon de Noël dans un pays qui attend fébrilement les élections. Des élections présidentielles et législatives prévues le 27 décembre que ces militaires, déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, devront surveiller de près.
Article rédigé par Nicolas Teillard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Illustration prétexte © Fotolia)

Il y a deux semaines, le référendum du 13 décembre a en effet été entaché par des violences qui ont fait cinq morts et plus de 20 blessés, et si le pays s'apprête à élire un président démocratiquement, le calme reste très précaire. A l’automne, l’ONU qui avait d’abord prévu de diminuer ses effectifs avait d’ailleurs maintenu la présence de 900 hommes jusqu'à l'installation des nouvelles autorités.

Les responsables onusiens qui assurent que les leçons du référendum ont été tirées, et qu’une attaque comme celle qui a eu lieu à l'arme lourde dans un quartier musulman, ne se reproduira pas. Pas question de laisser le groupe rebelle hostile aux élections reproduire le même scénario. Un groupe dirigé par l'ex numéro deux de la coalition Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en 2013. Les FPRC sont dirigés par Nourredine Adam qui en l’absence d’élections, garderait la main mise sur les zones que son groupe contrôle illégalement, notamment dans le nord-est du pays.

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