Les mineurs de Potosi se rebellent contre Evo Morales en Bolivie
Des promesses avaient pourtant été faîtes, il y a 5 ans, mais elles n’ont pas été suivies d’effets. La mobilisation est donc très forte, et la ville de Potosi, 200 000 habitants, est totalement bloquée depuis le début du conflit.
Un blocus en partie levé ce week-end, mais le conflit n’est pas terminé. Un grand défilé est déjà prévu mercredi, et les ministres du gouvernement comme le vice-président bolivien, Alvaro Garcia Linera, ont été déclarés persona non grata dans la ville.
Dans une région où la majorité des habitants vit sous le seuil de pauvreté, la déception est grande alors que la Bolivie a connu un récent boom économique, et que les habitants ont voté massivement en faveur du président Evo Morales.
Après la rupture du dialogue mercredi dernier, les grévistes ont exigé la démission du maire de Potosi et du gouverneur de la région, tous deux élus du MAS, le parti présidentiel au pouvoir depuis 2006. Une demande que le gouvernement a qualifié de tentative de "coup d'état", ce qui laisse peu de chances à une résolution rapide du conflit.
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