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Les crocodiles peut-être bientôt gardiens de prison en Indonésie

L’agence anti-drogues en Indonésie est prête à tout pour protéger le pays des trafiquants de drogue, même à employer des animaux sauvages pour s’assurer que les trafiquants ne s’échappent pas de prison.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© MaxPPP)

C’est la dernière idée en date du chef de l’agence anti-drogues du pays. Budi Waseso, chef de l'agence indonésienne de lutte contre les produits stupéfiants, veut faire construire une île prison uniquement pour les trafiquants de drogues afin qu’ils soient coupés du monde, les plus isolés possibles. Et pour être vraiment sûrs que les prisonniers ne s’échappent pas il a la solution toute trouvée : La prison sera surveillée par des crocodiles.

 "Des crocodiles, des pirhanas, et pourquoi pas des tigres aussi "  dit-il, et si au gouvernement indonésien on s’est empressé de qualifier cette proposition de plaisanterie, Budi Waseso prend les choses très au sérieux, il a déjà visité une ferme de crocodiles sur l’île de Sumatra ce mois-ci, et il compte aussi se rendre à Sulawesi et en Papousie à la recherche des “crocodiles le plus féroces possibles ”.

Le trafic de drogues est un crime extraordinaire il faut des mesures extraordinaires, justifie l’agence anti-drogues.

"On ne peut pas soudoyer un crocodile" 
Budi Waseso

Le problème des gardiens de prison, explique t-il, et il a raison, c’est qu’ils sont souvent corrompus, ce qui veut dire que la drogue circule sans problème à  l’intérieur des prisons "Et bien avec des crocodiles ce ne serait plus possible " dit-il "Car on ne pas payer un crocodile pour qu’il fasse rentrer de la drogue à l’intérieur d’une prison."

Le chef de l’agence a plein d’autres bonnes idées pour lutter contre le trafic de drogues. Comme par exemple forcer les trafiquants arrêtés à ingérer la drogue qui leur a été confisquée pour qu’ils se rendent véritablement compte du mal qu’ils font. L’agence se demande même s’il serait possible  de changer la loi pour pouvoir utiliser la mort par overdose plutôt que le peloton d’execution pour les trafiquants condamnés à la peine capitale.

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