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La paix impossible en Birmanie?

Lors du transfert du pouvoir des militaires aux civils, en 2011, les nouvelles autorités birmanes avaient promis de mettre fin aux conflits armés avec les rebelles. En vain, pour l'instant.
Article rédigé par Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Free Barman rangers dans la jungle © Maxppp)

Cela fait des années que le pouvoir central est en conflit avec une quinzaine de minorités ethniques rebelles, surtout dans le nord du pays. Le gouvernement espérait signer un cessez-le-feu au plus vite. Pour l'instant, il n'y parvient pas. Les affrontements ont repris de plus belle depuis le début de l'année, et des conflits éteints ressurgissent. C'est le cas par exemple dans la région Kokang, pourtant apaisée depuis six ans. 50 soldats y ont été tués la semaine dernière, et l'armée a riposté via des raids aériens, en pilonnant les positions rebelles. Cette situation devient de plus en plus préoccupante, car elle menace la transition démocratique, très difficile dans ce pays depuis 2011.

Décryptage du correspondant de France info en Birmanie, Rémy Favre.

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