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Présidentielle de 2022 : les partis, en désamour... mais incontournables

Les Français aiment les détester, les politiques rêvent de s'en détacher : les bons vieux partis. Mais peut-on vraiment s'en passer ? 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Le siège du parti Les Républicains, à Paris.  (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS)

Le président Charles de Gaulle accusait déjà les partis de tous les maux dont souffre la politique française. Et 52 ans plus tard, Emmanuel Macron reprend cette critique à son compte. Son constat : les partis sont morts. Son ambition : les dépasser.

Les partis politiques sont-ils vraiment morts ? C'est le thème de ce cinquième épisode d'"Élysée, la bataille", le podcast original du service politique de franceinfo.

"Cachez ce parti que je ne saurais voir"

En créant le mouvement En Marche, Emmanuel Macron joue sur les mots et réalise son ambition de se détacher - du moins sur la forme - des partis traditionnels, mais il n'est pas le seul : Marine le Pen a quitté la présidence du Rassemblement national en 2017, Jean-Luc Mélenchon estime que les partis politiques sont discrédités et crée en 2016 le mouvement La France insoumise. Il y a aussi Anne Hidalgo qui s'est éloignée du Parti socialiste pour les municipales, avec Paris en commun, un mouvement qui pourrait bien être décliné pour 2022 en "Idées en commun". 

Dans cet épisode d'"Élysée, la bataille", découvrez aussi le regard de Louise Nordström, correspondante en France pour l'agence de presse suédoise TT, sur l'actualité politique française, marquée cette semaine par la condamnation de Nicolas Sarkozy.

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