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Présidentielle 2022 : chacun cherche son service public

De l’hôpital à l’éducation nationale, en passant par l’accès à l’eau, nos services publics prennent de plus en plus de place dans les débats de la campagne présidentielle. Et il y a autant de visions que de candidats.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Anne Hidalgo, candidate du parti socialiste (PS) à la présidentielle de 2022, visite le 27 octobre 2021 l'hôpital de Saint-Vallier où le service de médecine physique et de réadaptation (MPR) est en grève suite à la menace de fermeture de lits, faute de trouver des medecins. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS)

Le Congrès Les Républicains, dans lequel Valérie Pécresse et Éric Ciotti viennent de se qualifer pour le second tour, a été de façon surprenante marqué par le thème des services publics, et les propositions des candidats pour améliorer le quotidien des usagers. Une thématique dont s'empare traditionnellement la gauche.

Philippe Juvin, au civil chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou à Paris, a imposé ce sujet. Combien de fonctionnaires pour un Etat efficace ? Valérie Pécresse assume en la matière un “comité de la hache", et c’est aussi pour elle une façon de taper sur la gauche et sur, dit-elle, l’inflation de fonctionnaires territoriaux.  

Covid, "gilets jaunes", les événements sociaux de ces dernières années ont aussi pesé dans le positionnement des candidats à la présidentielle sur ce sujet. À commencer par la gauche de l’échiquier.

Doubler le salaire des professeurs d'un côté, privatiser l'audiovisuel public de l'autre

Anne Hidalgo pour le Parti socialiste est entrée en campagne avec ce marqueur, que ce soit pour évoquer les machines qui remplacent les Hommes… ou le doublement du salaire des professeurs. Jean-Luc Mélenchon se veut le plus innovant, en évoquant par exemple un service public de l’eau, ou encore de l’air. Pour autant, personne à gauche n’affiche le service public comme une priorité programmatique.

Quant à Marine Le Pen, elle souhaite privatiser l’audiovisuel public pour rendre du pouvoir d’achat aux Français, dit-elle, en ne leur demandant plus de redevance.   Existe-t-il justement une forme de schizophrénie électorale, qui consiste à vouloir plus de service public, mais pas plus d’impôt ? Pour répondre à cette question Neila Latrous a appelé François Ecalle, qui préside l’association “Finances Publiques et Économie" (Fipeco). Ancien membre du Haut Conseil des finances publiques, il a aussi été le rapporteur général du rapport de la Cour des comptes.  

Dans cet épisode également, un aperçu des réactions politiques à la vidéo de candidature d’Éric Zemmour, en "off".  

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