L'écrivainet astronome amateur Guillaume Cannat nous gratifie de son Le ciel àl'oeil nu en 2013 , chez Nathan , un véritable tour du ciel pour tousceux qui, sans être experts, veulent pouvoir lever les yeux vers lesétoiles, reconnaître planètes et constellations, et aussi, ne pasrater les événements célestes les plus spectaculaires. GuillaumeCannat n'a pas son pareil pour identifier les phénomènesastronomiques, mais, bien sûr, il ne peut tout prévoir : cetteannée, il nous annonce la venue de la comète Panstarrs, auxcrépuscules du mois de mars. Oui, mais que verra t-on ?Personne, aujourd'hui, ne peut le prévoir, car les comètesdissimulent leur comportement jusqu'à leur approche du Soleil et dela Terre...Auxéditions La Ville brûle , sous la direction de Jean-Philippe Uzan ,une pléiade d'astronomes contemporains converse avec les grandspenseurs du passé, Platon, Aristote, Kant, Buffon, Einstein... Variations sur un même ciel est unlivre passionnant, mais exigeant, qui jauge à l'aune des cosmogoniesd'hier la cosmologie d'aujourd'hui.Enfin,un beau livre, aux éditions Marval : Villes éteintes , duphotographe Thierry Cohen . Un ouvrage séduisant et déroutant tout àla fois. L'idée de Thierry Cohen ? Montrer aux quelques cinqmilliards de citadins de la planète Terre ce qu'ils ont perdus enilluminant à outrance le ciel nocturne : les étoiles. Lephotographe nous présente donc des panoramas nocturnes des grandesmégalopoles terriennes, sous des ciels idéals, qu'il est allécherché dans le désert d'Atacama, au Chili... Au premier regard, onaccompagne le photographe dans son travail : ses images de laVoie lactée se détachant sur la skyline de Tokyo, Shanghai ouSydney sont magnifiques. Au second regard, ces villes éteintesquestionnent, car elles paraissent plutôt vides et mortes. L'idéeque la pollution lumineuse puisse être ainsi totalement éliminée,éradiquée, est une étrange utopie. Les lumières de la ville, sontune signature de l'humanité. Eviter la gabegie énergétique,certes, mais interdire la lumière ?