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Dimanche enquêtes. Brexit : "Anarchy in the UK"

Chaque dimanche, franceinfo présente un dossier au long cours mené par Les Jours, le site d'information qui raconte l'actualité en série.

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre britannique Boris Johnson à la Chambre des communes, le 28 octobre 2019. (HO / PRU)

Le Brexit n'a pas eu lieu jeudi ? "Pas ma faute !", s'est défendu en substance le Premier ministre britannique Boris Johnson, rendant l'opposition travailliste responsable de son échec à le réaliser, en ouverture de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 12 décembre. Arrivé au pouvoir en juillet en promettant que la sortie de l'Union européenne aurait lieu "coûte que coûte" le 31 octobre, le Premier ministre avait juré qu'il préférait être "mort au fond d'un fossé" plutôt que demander un nouvel ajournement. Mais il a dû entre temps manger son chapeau et demander aux Européens un report jusqu'au 31 janvier, son accord de divorce négocié avec Bruxelles n'ayant pas passé l'épreuve du Parlement.

"Aujourd'hui aurait dû être le jour où le Brexit était réalisé et où nous aurions enfin quitté l'UE", a relevé Boris Johnson dans un communiqué. S'il ne s'est finalement pas fait, ce n'est pas sa faute, mais celle de Jeremy Corbyn, chef des travaillistes, principale formation de l'opposition, a assuré le dirigeant, qui craint à présent de perdre les voix des électeurs pro-Brexit pour promesse non tenue malgré son avance dans les sondages. "Malgré l'excellent nouvel accord que j'ai conclu avec l'UE, Jeremy Corbyn s'est opposé à ce que cela puisse arriver, préférant plus d'indécision, plus de report et plus d'incertitude pour les familles et les entreprises", a ajouté le chef de gouvernement conservateur.

"Les élections ne vont pas résoudre notre problème de Brexit"

Marion L'Hour raconte pour Les Jours cette actualité aux multiples rebondissements qu'est le Brexit, à travers une galerie de personnages qui permet de rendre très concrètes les problématiques liées à cette sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne : Wendy la retraitée anti-Brexit qui est diabétique et risque de manquer d'insuline en cas de Brexit, Lance Forman le député européen du Brexit party fan de Boris Johnson, ou encore Joan Pons Laplana, infirmier expatrié qui craint pour son avenir au Royaume-Uni. "Les élections ne vont pas résoudre notre problème de Brexit, regrette-t-il. Que va-t-il se passer si on finit avec une majorité conservatrice, ou un autre Parlement sans majorité ?" Retour à la case départ.

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