Cet article date de plus d'onze ans.

Marc Trévidic, le juge amoureux de poésie

Le magistrat antiterroriste n'imagine pas s'endormir sans ouvrir un livre. Il choisit en fonction de son humeur entre un essai, un roman et un recueil de poésies.
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Marc Trévidic lit "toujours plusieurs livres à la fois : un essai, un roman et de la poésie" . Sur sa table de chevet, il pioche parmi 3 ou 4 livres selon l'humeur. En ce moment, il alterne entre le roman de Patrick Besson "Mais le fleuve tuera l'homme blanc" , "Le nouveau Moyen Orient" de Jean-Pierre Filiu et "L'anthologie de la poésie anglaise."

Ce goût pour la poésie lui est venu vers l'âge de 16 ans. "J'ai commencé à lire Byron avec 'Don Juan' et puis je me suis intéressé à l'époque romantique anglaise."

Pour le juge, ce sont "des moments privilégiés" . La poésie lui permet de "lire par petits bouts, pendant un quart d'heure pas plus si je me sens fatigué. C'est encore plus efficace qu'un roman, parce qu'il y a une captivation des mots, du jeu d'écriture, de la pensée de l'auteur qu'il faut essayer de deviner."

 En revanche, le magistrat préfère rester éloigné des romans policiers : "Soit ils m'énervent parce que je ne les trouve pas crédible. Soit ils sont très bien fait et ça m'énerve aussi, car je n'arrive plus à m'arreter!"

 

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