Jean-Luc Romero, de Michael Tolliver à Eddy Bellegueule
Jean-Luc Romero, l'un des rares responsables politiques à afficher son homosexualité, est aussi le premier à avoir dévoilé sa séropositivité. Il s'est identifié à Michael "Mouse" Tolliver, l'un des personnages centraux des "Chroniques de San Francisco " de l'américain Armistead Maupin. "Son histoire est un peu mon histoire. Ces chroniques m'ont beaucoup marqué, elles ont avancé avec ma vie."
C'est l'école qui a éveillé Jean-Luc Romero à la lecture. "Je suis issu d'une famille modeste, ouvrière, où on ne lisait pas." Le vrai déclic pour Jean-Luc Romero, c'est la découverte des "Mémoires d'Hadrien " de Marguerite Yourcenar. La romancière se glisse dans la peau de l'empereur vieillissant, qui écrit à son petit-fils adoptif, Marc Aurèle. Les méditations de l'empereur le ramènent à ses triomphes militaires, son amour des arts, de la philosophie, et de son jeune favori, Bythinien Antinoüs.
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