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Jean-Luc Romero, de Michael Tolliver à Eddy Bellegueule

L'ancien responsabe UMP, aujourd'hui apparenté PS au conseil régional d’Ile de France, vient de terminer "En finir avec Eddy Bellegueule" d'Edouard Louis (Ed. Seuil). Il s'est un peu retrouvé dans l'histoire de ce jeune homme, victime d'humiliations dans un village de Picardie, dans un milieu où l'on n'aime pas les "pédés".
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Jean-Luc Romero  © Radio France Nathanael Charbonnier)

Jean-Luc Romero, l'un des rares responsables politiques à afficher son homosexualité, est aussi le premier à avoir dévoilé sa séropositivité. Il s'est identifié à Michael "Mouse" Tolliver, l'un des personnages centraux des "Chroniques de San Francisco " de l'américain Armistead Maupin. "Son histoire est un peu mon histoire. Ces chroniques m'ont beaucoup marqué, elles ont avancé avec ma vie."

 

C'est l'école qui a éveillé Jean-Luc Romero à la lecture. "Je suis issu d'une famille modeste, ouvrière, où on ne lisait pas." Le vrai déclic pour Jean-Luc Romero, c'est la découverte des "Mémoires d'Hadrien " de Marguerite Yourcenar. La romancière se glisse dans la peau de l'empereur vieillissant, qui écrit à son petit-fils adoptif, Marc Aurèle. Les méditations de l'empereur le ramènent à ses triomphes militaires, son amour des arts, de la philosophie, et de son jeune favori, Bythinien Antinoüs. 

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