Francis Cabrel : "Lire, presque comme une communion"
"Le soir, quand la maison s'endort, je bouquine une quarantaine de minutes. Tranquillement. La journée, mes guitares me prennent trop de temps." Pas question pour Francis Cabrel d'ouvrir un livre dans le jardin ou sur la plage. Il lui faut le silence, pour s'imprégner de ce que dit l'auteur. "Lire, c'est presque une communion", dit l'artiste qui a grandi dans un milieu assez modeste. Le livre était inexistant dans la maison familiale. "Vers 23 - 24 ans, j'ai culpabilisé de n'avoir jamais lu.
J'ai décidé de rattraper mon retard." C'est comme ça que le chanteur a découvert les grands classiques : "Je m'en réjouis chaque jour." Lorsqu'il découvre un auteur, Francis Cabrel lui reste fidèle. Il ne rate aucun roman de Jean Echenoz. Ou bien s'offre l'œuvre intégrale, comme il le fait en ce moment avec Prosper Mérimée.
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