La pentathlète Élodie Clouvel veut réaliser son rêve de gosse : "Je racontais à ma maîtresse que je voulais être championne olympique"

Demain les Jeux Fabrice Rigobert Le dimanche à 17h24 et 21h53

Chaque semaine, Théo Curin embarque dans son taxi, des championnes et des champions liés aux Jeux de Paris 2024. Voyage ici en compagnie de la championne de pentathlon moderne Élodie Clouvel.

Fabrice Rigobert, Théo Curin

Radio France

Publié le 31/03/2024 09:56 Mis à jour le 31/03/2024 17:43

Temps de lecture : 3min

Élodie Clouvel, championne de pentathlon moderne, s'est laissée conduire dans le taxi de Théo Curin. (ANNE BAYARD)

Demain les Jeux est un rendez-vous en partenariat avec France 3, dans le cadre de l'émission Aux Jeux, citoyens ! Le vice-champion du monde de paranatation, Théo Curin, devient Théo le Taxi, et embarque dans sa voiture une personnalité ou un champion, en lien avec les Jeux de Paris 2024. Il est aujourd'hui en compagnie d'Élodie Clouvel, déjà championne de France, du monde et vice-championne olympique de pentathlon moderne. Une expérience que Théo Curin raconte à Fabrice Rigobert.

franceinfo : Élodie Clouvel, que vous avez véhiculée cette semaine dans votre taxi, Théo, est une athlète multitâche ?

Théo Curin : Oui, on peut dire ça ! Pourquoi pratiquer un seul sport lorsqu'on peut briller dans plusieurs disciplines en même temps ? Élodie a été vice-championne olympique, championne du monde et 3 fois championne de France de pentathlon moderne. Ce sport compte cinq disciplines : l'escrime, la natation, l'équitation, le tir au pistolet et la course à pied, ces deux dernières étant combinées comme en biathlon (courir et tirer en cinq fois 600 mètres). Elle m'a raconté comment elle en est arrivée là : "J'ai un besoin de me renouveler en permanence et je me suis dit OK, je choisis le pentathlon, je ne connais pas l'équitation, je ne connais pas le tir ni l'escrime, mais j'ai envie d'apprendre un nouveau sport."

Comment se passent ses entraînements ?

Bonne question, car elle ne peut pas travailler les cinq disciplines au quotidien. Voici sa réponse : "Ce qui est sûr, c'est que je m'entraîne chaque jour à au moins trois d'entre elles, parfois quatre. Ce sont donc beaucoup d'heures d'entraînement." Et cela lui a plutôt réussi puisqu'elle a décroché l'argent à 21 ans aux Jeux de Rio.

Elle vous a aussi parlé de sa passion des cartes ?

Et c'est complètement autre chose ! Savez-vous qu'avec son compagnon Valentin Belaud, lui aussi un pentathlète, Élodie Clouvel adore tirer les cartes. Et je me suis livré à l'expérience, c'était comme une faille spatiotemporelle dans le taxi. J'ai l'impression que ma vie est en train de changer avec ce qu'elle m'a révélé, notamment que je dois lire davantage et faire de la place dans ma vie ! Non, sérieusement, j'adore ces moments un peu plus fun où on parle d'autre chose.

Mais évidemment, Élodie garde les Jeux de Paris en ligne de mire ?

Bien sûr ! Et pour une bonne raison, qu'elle m'a confiée, celle de vouloir vivre son rêve ultime : "C'est un rêve que je racontais, enfant, à ma maîtresse, qui me demandait ce que je voulais faire plus tard. Je lui disais : je veux être championne olympique. Vous savez, je suis partie de chez moi à l'âge de 15 ans pour vivre ce rêve-là. Si j'y arrive, ça serait génial." Élodie va donc profiter de cette dernière ligne droite, jouir de chaque instant, de chaque jour jusqu'aux Jeux Olympiques parce qu'elle veut aussi s'approprier le chemin vers les Jeux.

Élodie Clouvel, qui a fêté en début d'année ses 35 ans, avait 21 à Rio lorsqu'elle a remporté sa médaille d'argent olympique. Elle va participer à ses quatrièmes Jeux ?

C'est vrai. Je suis convaincu qu'elle montera sur le podium à Versailles, où se dérouleront les épreuves de pentathlon moderne. Le cadre sera idyllique et franchement, ça va être magnifique. Voilà une belle discipline que j'ai envie d'aller découvrir. Élodie est une grande championne qui a mis sa vie de jeune femme de côté pour se consacrer entièrement à sa discipline.

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