Dans une autre vie, Brahim Asloum aurait voulu être membre du GIGN ou du RAID
S'il n'avait pas été champion de boxe, Brahim Asloum aurait voulu être membre du RAID ou du GIGN. Il le raconte à Jacques Vendroux.
Brahim Asloum découvre la boxe à l'âge de 14 ans. Très vite, il intègre l'équipe de France dans la catégorie mi-mouche et entame sa préparation pour les Jeux Olympiques de Sydney en 2000. En Australie, il deviendra champion olympique, le premier tricolore à se parer d'or olympique depuis les jeux de Berlin en 1939. Passé professionnel dès 2001, Brahim Asloum devient ensuite champion de France, champion d'Europe et champion du monde en 2007. Il reste à ce jour l'unique boxeur français à avoir confirmé son titre olympique.
"Sans doute que les forces spéciales m'auraient plu..."
"J'ai eu la chance de faire ce que je voulais en étant champion de boxe. Je pense que je serais resté dans quelque chose de très actif et sans doute que les forces spéciales m'auraient plu, confie le champion. Brahim Asloum aurait aimé faire partie du RAID, du GIGN, "jouer un rôle dans l'action et de défendre mon pays comme j'ai pu le faire en tant que champion, porte-drapeau français au plus haut niveau. Défendre les plus hautes valeurs de la France", dit Brahim Asloum.
Quand il a eu la chance de rentrer dans l'équipe de France, "c'est vrai que ça a été un immense plaisir, se souvient le boxeur. Mes parents venaient d'Algérie, mon père à 14 ans, ma mère à 19 ans. Moi personnellement, je suis né en France et c'est vrai que par respect vis-à-vis de mes parents, j'ai envie de leur montrer qu'ils avaient fait le bon choix de venir en France", explique le sportif.
Le champion olympique de boxe aime tout ce qui est défi ;"Je pense que les forces élites m'auraient donc plu, elles m'auraient sans doute poussé à vouloir défendre la France au plus haut niveau comme j'ai pu le faire en tant que champion." "Quand vous vous entraînez pendant des années pour aller aux Jeux Olympiques et que vous savez qu'il y a une importance de représentation pour la Nation, c'est un peu le rayonnement du pays aussi. En tout cas je serais resté dans ce même état d'esprit", dit Brahim Asloum.
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