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Netflix : un requin sème la terreur à Paris en 2024 dans une future fiction de la plateforme

Dans la peau de l'info Marie Dupin Du lundi au vendredi à 7h56 et 10h54
"Sous la Seine" est un film dans lequel un requin trouve refuge dans le fleuve parisien et vient perturber des épreuves sportives internationales en 2024. Difficile de ne pas faire un parallèle avec les Jeux olympiques.
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
"Sous la Seine", une nouvelle fiction de Netflix, se déroule à Paris. Photo d'illustration. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

Le quotidien britannique le Times vient de consacrer un article à ce requin de la Seine, intitulé "un monstrueux requin à Paris en 2024", futur héros principal d’un film prévu en juin sur Netflix. Un film qui raconte comment le requin a trouvé refuge dans la Seine et se retrouve à perturber les épreuves sportives des championnats du monde de Triathlon.

Un scénario qui résonne évidemment avec la préparation des Jeux olympiques à Paris, et les promesses de la maire de la capitale Anne Hidalgo de dépolluer la Seine dans laquelle doivent se tenir plusieurs épreuves de natation. Comme une parabole, une satire politique alors que l’été dernier deux épreuves qui devaient se dérouler dans la Seine ont été annulées en raison de précipitations importantes ayant ramené des eaux usées dans le fleuve. La Seine dans laquelle comme le rappelle le Times "il est interdit de se baigner depuis 1923, sous peine de s’exposer à un risque de gastro-entérite, d’infection de l’oreille, et de leptospirose, une maladie bactérienne propagée par l’urine des rats".

Le réalisateur évoque une fable écologique

Et dans ce remake qui pourrait s’intituler les dents de la Seine il faut à tout prix neutraliser le requin pour éviter un bain de sang au cœur de Paris, mais comme l’explique le réalisateur Xavier Gens au Parisien, en réalité le requin est aussi une victime puisque le requin a trouvé refuge dans la Seine pour fuir la pollution en aval. Le réalisateur parle d’ailleurs de cette histoire comme d’une "fable écologique à propos de comment on détruit notre planète, de l’influence de la pollution et du changement climatique sur les espèces vivantes, comme les requins. Et comment finalement, à cause de l’homme, les requins vont se réfugier dans les rivières".

Après tout n’a-t-on pas retrouvé récemment dans la Seine un béluga et une orque... tous deux blessés ? Alors un film avec un requin en plein cœur de la capitale, le premier film de requins où l’animal comme le dit Xavier Gens est obligé "d’agir pour se défendre et non plus d’attaquer pour se nourrir", finalement, ça n’est peut-être pas un scénario si fantastique.

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