L'éco-conduite
Nathalie Paul © Nathalie Paul
Un
milliard de voitures qui circulent dans le monde sont responsables de
plus d’un million de morts et cinquante millions de blessés chaque
année. Le renouvellement d'un parc de voitures plus sûres et
moins gourmandes va prendre du temps. Il faut donc parallèlement
améliorer les comportements, comme le propose l’éco-conduite. Beaucoup
d’entreprises financent ainsi des stages pour leurs employés. Je suis allé en
tester un avec Nathalie Paul gérante de Conduite Ecologique Formation
Au
bout d’une heure de conduite nous avons noté le nombre de
litres consommés à la pompe. L’heure suivante je me suis plié aux conseils de
ma monitrice : ne pas pousser les vitesses, ne pas se
mettre en roue libre et au point mort (alors que le frein moteur est
beaucoup plus économe et sécurisant), arrêter son moteur au-delà de 20
secondes d’immobilisation, regarder loin devant pour une meilleure
anticipation… Au bout d’une heure de réapprentissage, j’ai eu droit à un
débriefing avec preuves à l’appui.
Conduire
paisiblement ne fait pas perdre de temps et est beaucoup plus sécurisant. Lorsque nous sommes repassés à la pompe, le résultat fut éloquent : un
litre de moins en une heure... ce qui représente un économie de plus de 300€ par an.
Selon l’Ademe, l’éco-conduite réduit non seulement les émissions de CO2,
la part du transport routier étant la plus
importante, mais aussi les émissions de particules
fines, responsables de 4.000 décès par an, dont beaucoup sont dus à la
circulation. Enfin elle réduirait de 15% le nombre d’accidents.
Vous pouvez retrouver les détails de cette chronique en vidéo sur LCP dans le cadre d’une émission : « L’accident est il une fatalité ? »
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