Vendredi 13 : les accros du loto de campagne

Tremblay, en Bretagne. 1.500 habitants et deux ou trois lotos par
semaine.
À chaque fois, ce sont des centaines de personnes venues des communes proches qui se déplacent. La plupart sont des retraités pour qui le loto est devenu un véritable
hobby.

Et un budget aussi, parfois plusieurs centaines d'euros par mois. Car
participer à un loto n'est pas gratuit. Et si certains repartent avec un vélo,
un lot de saucisse ou une corbeille de fruit, beaucoup terminent
bredouille. 

Contrôles de douanes fréquents

Un petit loto de campagne qui n'a qu'un seul but, expliquent ses
organisateurs : renflouer les caisses des associations qui organisent les
évènements. Ce qui n' a pas échappé au contrôle des douanes l'année dernière.

Tous les ans, elles épinglent une vingtaine de lotos. Amendes et redressement
fiscal, les organisateurs se retrouvent alors parfois à rembourser des sommes
collosales - 2 millions 600 000 euros à Colmar en Alsace par
exemple. Les organisateurs, de leur côté, assurent de leur bonne foi et
dénoncent une loi obsolète et trop floue.