Sevran et "la gestion de crise permanente"
Stéphane Gatignon cite en exemple Tremblay qui bénéficie de l'activité d'une partie de l'aéroport de Roissy, Puteaux où se trouve le quartier d'affaires de la Défense ou encore Gennevilliers et son port où règne une intense activité.
A Sevran, il n'y a plus d'industrie. Et donc nettement moins de taxes à collecter que dans les villes de même taille. Et Sevran bénéficie effectivement de nombreuses dotations. Les critiques les plus dures viennent du Front de Gauche, les anciens amis de Stéphane Gatignon, qui a récemment rejoint les Verts.
Même en situation de crise, les querelles politiciennes se poursuivent.
Localement, l'UMP reproche à la mairie de vivre au-dessus de ses moyens.
Dans une ville où 60% de la population vit dans un logement social et le taux de chômage s'élève à 17%, les marges de manoeuvre sont faibles.
La hantise de la municipalité, c'est le placement sous tutelle de l'Etat : cela provoquerait inévitablement un ralentissement des investissements et une hausse des taxes locales.
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