Quand c'est le patron qui est croyant
Benjamin Lacombe appelle cela "la laïcité positive". La PME qu'il a créee il y a 4 ans est à son image : la foi y tient une place quotidienne. Quand il embauche quelqu'un, il affiche la couleur. Chez Mugo, on s'inspire de la doctrine sociale de l'église. Et tous les signes extérieurs religieux sont acceptés. Benjamin Lacombe n'a aucun problème avec le fait que ses employés portent une croix ou une calotte, prient durant la journée, ou s'absentent pour leurs jours saints. RTT pour baptêmes, fêtes religieuses en tous genres ou pour l'installation du Pape François sont autant de motifs jugés valables dans cette PME de 80 salariés. Les convenances personnelles, y compris religieuses sont prises en compte. Benjamin Lacombe mise sur la souplesse de l'organisation, laissant les équipes s'organiser entre elles pour rattraper et compenser les heures. Pour lui, des salariés épanouis, qui ne laissent pas leur foi au vestiaire, sont des salariés motivés. Un modèle à contre-courant... mais qui serait difficilement transposable dans une grande entreprise.
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