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Les Miftari, Cheneveliers nouvelle génération

Ceux qui viennent aujourd'hui s'installer dans une cité le font rarement par choix. Ils font souvent partie des foyers les plus démunis. Parmi les nouveaux arrivants dans le quartier du Mail, à Chenôve, on compte une majorité d'étrangers, dont beaucoup de familles venues des pays de l'Est. Une quinzaine de familles roms vit actuellement dans la commune. Rencontre avec les Miftari.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Ils ont obtenu leur statut de réfugiés il y a sept ans. Après des mois  terribles passés à Paris, sans logement et sans argent, la famille Miftari a choisi de tenter sa chance à Dijon.

Une fois leur situation régularisée, ils ont pu obtenir un HLM, à Chenôve. C'est dans le quatre pièces qu'ils partagent à neuf qu'ils nous reçoivent. Remzié et son mari Brahim ont fui le Kosovo avec leurs enfants il y a huit ans. Ils ont tout laissé derrière eux : leurs proches - dont certains ont été tués - leurs deux maisons et leurs deux boutiques.

Petits boulots et études

Ils vivent très modestement. Remzié touche le RSA et Brahim fait le ménage dans un hypermarché. Bajram, le fils aîné, est en formation rémunérée à l'Ecole de la deuxième chance. Il apprend le métier de carrossier et espère pouvoir devenir un jour son propre patron.

Les Miftari se sentent bien intégrés à Chenôve. Bien accueillis par les Français. Malgré ses 20 ans et son statut d'étudiant, Bajram est déjà marié et père de trois enfants nés en France. Il vient d'obtenir son permis de conduire et de déposer une demande de naturalisation.

Ses petites soeurs et sa première fille vont à l'école dans le quartier du Mail. Arié, 12 ans, ramène de bons bulletins de notes et fait la fierté de sa mère. Elle a un rêve : "devenir coiffeuse".

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