La classe moyenne portugaise n'a plus de quoi se nourrir
Le gouvernement de Lisbonne a débloqué il y a moins de deux mois une
enveloppe de 50 millions d'euros pour épauler les cantines sociales. Elles sont
plus de 900 dans le pays. Et chaque jour s'y rend une population plus nombreuse,
des gens que l'on n'y croisait pas avant la crise. Il s'agit de la classe
moyenne déclassée par le chômage, et qui préfère économiser l'argent du caddie pour
faire face aux dépenses courantes comme le remboursement d'un prêt immobilier ou
les factures d'eau et d'électricité.
A la Banque alimentaire, la directrice Isabel Jonet estime
que sur les 45 tonnes de nourriture qui sortent chaque jour des hangars de
Lisbonne, environ un quart terminera dans l'assiette de ces nouveaux pauvres
"conjoncturels" selon ses termes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.