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"Ce sont nos enfants qu'on sacrifie"

Toute cette semaine, France Info est en Grèce. Voilà 4 ans maintenant que le pays connaît la crise et l'austérité. Plongeon au cœur d'une population qui tente tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau. Aucun secteur aujourd'hui ne semble épargné. L'Education nationale est frappée de plein fouet : le niveau des élèves s'en ressentirait déjà selon les enseignants.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

Dans ce premier épisode, Mathilde
Lemaire s'est intéressée à l'état du système éducatif grec, plus
précisément aux établissements secondaires soumis à des coupes budgétaires comme tous les
services publics. Au travers de rencontres d'élèves, de professeurs et de
parents de plusieurs lycées de la région d'Athènes, on comprend combien la crise
affecte la qualité de l'enseignement délivré. 

La
plupart des professeurs ne sont plus payés
que 900  à 1000 euros mensuels et
racontent comment ils se retrouvent poussés au bénévolat pour ne pas abandonner leurs élèves. Leurs
parents inquiets culpabilisent de ne plus pouvoir
leur offrir les traditionnels cours privés de l'après-midi, faute de revenus. Les enfants démotivés, eux, racontent qu'ils gardent leurs manteaux en cours les
jours où il fait froid car le chauffage reste éteint. Des adolescents qui
rêvent souvent de fuir leur pays pour
l'Allemagne, la Grande-Bretagne ou la France.

"Ce sont nos enfants qu'on sacrifie"

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