Brennilis ne veut pas s'éteindre
Cette unité de production a été
construite dans les années 60 à une époque où jamais la destruction des
centrales n’avait été envisagée. Avec ces 100.000 tonnes de déchets dont 20% de
nucléaire, le chantier devait servir de site pilote à l’électricien pour
démanteler l’ensemble de ses réacteurs de première génération. Il devait aussi
permettre d’estimer le coût. La facture n’a cessé de grimper. En 2005, la cour
des comptes la chiffrait à 480 millions d’euros.
Mais le chantier a été stoppé
pendant quatre ans de 2007 à 2011 faute d’enquête publique. En novembre
dernier, les travaux ont repris pour déconstruire les échangeurs de chaleur et
la station de traitement des effluents. Il reste à inventer les robots qui pourront
détruire la cuve, zone particulièrement radioactive. Ensuite, il faudra obtenir
l’autorisation de démanteler totalement le site pour ce que l’on appelle "le retour à l’herbe" .
Loin de satisfaire les associations
environnementales locales, ce démantèlement total les inquiète. Elles
préfèreraient que le site reste sous surveillance...
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