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Seconde Guerre mondiale : la grande saga aérienne du Normandie-Niemen

En 1941 à Londres, le Général de Gaulle avait négocié avec Winston Churchill l'intégration d'aviateurs français dans la Royal Air Force. Et, de cette idée, en était née une autre, celle d'envoyer une unité de l'armée de l'air combattre en Russie Soviétique chez Staline.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (Escadrille Normandie-Niemen, de Roy Grinnell)

Un groupe de pilotes volontaires s'était constitué. En pleine guerre mondiale, ils avaient rejoint Moscou en passant par le Liban et s'étaient installés à 250 kilomètres de la capitale soviétique, pour aller s'entraîner dans des conditions difficiles sur des Yak 3. Cette escadrille fut baptisée "Normandie" et effectua sa première mission de guerre lors de la terrible bataille de Koursk. Des dizaines d'avions allemands furent alors abattus.

Au total 99 pilotes français se sont succédés dans cette escadrille

C'est Joseph Staline, qui rajoutera le nom de "Niémen" au groupe "Normandie", après le franchissement du fleuve Niémen en juillet 1944. Au total 99 pilotes français se sont succédés dans cette escadrille. La moitié d’entre eux y ont laissé la vie. Il y avait dans cette unité des pilotes qui deviendront célèbres comme le Comte Roland de Poype. Roland de Poype, 18 victoires, et qui après-guerre inventa des trucs étonnants comme le berlingot Dop pour l’Oréal, la Mehari de Citroën à la fin des années 60, première voiture en plastique, ou encore les briques Tetrapak pour le lait. Roland de Poype qui a aussi été le créateur du Marineland d’Antibes, le parc aquatique.

Un autre personnage, un peu moins connu, a aussi fait partie de cette escadrille. Il s’appelait Constantin Feldzer, oncle de Gérard Feldzer, notre confrère  et grand-oncle de Vadim Feldzer, aujourd’hui chargé de la communication Falcon chez Dassault. Constantin Feldzer dont une promotion de l’école de l’air à Salon de Provence porte le nom depuis quelques jours.

En quelques télégrammes

Comme chaque année à la même époque, le traditionnel tour aérien "Rêves de gosse"  dont le but est de mettre en relation de jeunes enfants socialement défavorisés ou handicapés, avec d'autres enfants, autour d'un projet pédagogique. La récompense finale étant un baptême de l'air.

Le tour aérien "Rêves de Gosse" fait aujourd'hui escale à Rochefort, il sera demain sur l'aéroport de Caen, mardi à Melun, mercredi à Macon suivront Feurs dans la Loire, Aix en Provence, puis Pau.

  (Les étapes de Rêves de gosse © Rêves de gosse)

Avec le retour des beaux jours, le coup d'envoi de la saison des "meetings aériens". C'est un classique le rendez-vous de Pentecôte, samedi et dimanche prochain, sur l'aérodrome de Cerny la Ferté-Alais au Sud de Paris. Suivra, une semaine plus tard, sur la base aérienne de Solenzara-Ventiseri le premier des trois grands meetings de l'armée de l'air, au profit de ses œuvres sociales.

En attendant la semaine prochaine, retrouver plus de Chroniques du ciel sur notre  page Facebook et sur notre 

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