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Pèlerinage de la Mecque : un défi pour l'aérien

Pour encore quelques jours, le pèlerinage de la Mecque se poursuit. Pour les compagnies aériennes, les enjeux financiers et techniques sont considérables.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Franceinfo (Franceinfo)

Des Boeing 747, alignés à perte de vue, un terminal
spécialement dédié sur l'aéroport de Djeddah.

**** Le pèlerinage de la Mecque est un
défi de taille et un énorme business, pour le transport aérien et les autorités
saoudiennes. En quelques semaines, il
s'agit d'acheminer sur les lieux Saints près de quatre millions de pèlerins
venus du monde.

La société Avico, leader mondial de l'affrètement aérien en
tout genre réalise près d'un tiers de son chiffre d'affaires sur le Hadj, près
de 90 millions de dollars. Avico, transporte, cette année, vers la Mecque, 160.000
passagers, 6% des pèlerins, explique son président, Mourad Majoul.

Pour mieux réguler cette transhumance, les capacités
d'accueil n'étant pas extensibles, l'Arabie Saoudite fixe chaque année, des quotas,
à la centaine de pays, qui envoient des pèlerins à la Mecque. Elle ne délivre
des visas qu'à 0,1% des populations musulmanes des différents pays. Souvent, le voyage d'une vie, coûteux pour des gens qui parfois ne sont
jamais montés dans un avion.

Autre problème, le retour. On ne revient pas de la Mecque
les mains vides, cadeaux pour la famille et les proches, parfums, appareils
photos, matériel électronique et traditionnel bidon d'eau "Zem
Zem".

Plus contraignant, pour les transporteurs, les dates du
Hadj. Chaque année, elles se décalent et vont très bientôt, poser un
problème de capacité aérienne lorsque le pèlerinage de la Mecque aura lieu au
mois d'août.

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