Cet article date de plus de dix ans.

Le syndicat national des pilotes de ligne dénonce la multiplication des taxes

Le Syndicat national des pilotes de ligne monte au créneau pour mettre en garde le gouvernement contre le risque de disparition des compagnies françaises.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Il est
assez rare, qu'un syndicat de pilotes, en l'occurrence le SNPL, d'ordinaire axé
sur les problèmes sociaux de la profession, interpelle le gouvernement pour
exprimer ses inquiétudes quant à l'avenir des compagnies françaises.

"On
voudrait tuer le transport aérien français, qu'on ne s'y prendrait pas
autrement
", écrit le SNPL.

Dans un récent communiqué, le syndicat dénonce
la multiplication des taxes qui affaiblissent chaque jour un peu plus les
transporteurs hexagonaux et non la prise en considération, des conclusions d'un
rapport rendu au début de l'été, dont nous avions parlé sur cette antenne et
qui préconisait justement de ne plus alourdir, en charges et autres taxes, les
compagnies françaises.

Une
démarche similaire vient d'être effectuée, par les administrateurs salariés du
groupe Air France-KLM. Pour l'heure, il ne s'agit que d'une mise en garde. Et
il n'y pas qu'Air France, qui connaît de profondes difficultés financières.
Corsair, XL Airways et Aigle Azur sont aussi dans le rouge. Seule Air Caraïbes
s'en sort un peu mieux.

En quelques lignes, les
passagers sont tellement accros à internet que certains seraient prêts à
renoncer à l'accès aux toilettes en avion, en échange d'une meilleure
connexion, selon une étude publiée par l'équipementier américain Honeywell.

 17% des
Britanniques seraient ainsi prêts "à se retenir" pour être mieux
connectés en vol. L'enquête, a été réalisée auprès de 3.000 personnes aux
États-Unis , au Royaume-Uni et à Singapour. Elle conclut que près d'un tiers
des passagers préfèreraient être assis à côté d'un bébé qui pleure que
d'endurer des coupures à répétition de leur connexion internet.

Un tiers
des passagers seraient prêts à renoncer à un siège qui s'incline pour pouvoir
continuer à surfer sur la toile sans interruption, et près d'un quart d'entre
eux à voir réduire encore l'espace pour leurs jambes. La majorité des personnes
interrogées (55% des Américains, 42% des Britanniques et 40% des Singapouriens)
disent utiliser l'internet plus pour leur usage personnel (lecture du courrier
et des réseaux sociaux) que pour le travail.

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