Cet article date de plus de dix ans.

La lente érosion du pavillon français

Si la grève des pilotes du SNPL a pu être évitée, les compagnies aériennes françaises ne sont pas pour autant rassurées quant à leur avenir. La plupart affichent des résultats négatifs et ne peuvent faire face à une concurrence qu'elles jugent déloyale.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (©)

La part de marché des compagnies
aériennes françaises a encore reculé en 2013.
Il est tombé à 48%. La vingtaine
de transporteurs aériens français perd du terrain face aux low cost européennes
et aux compagnies du Golfe.
Alerté par la FNAM (Fédération Nationale de
l'Aviation Marchande)
, le Conseil supérieur
de l'aviation civile s'est saisi du dossier.

Les statistiques établies par la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) le
confirment : le transport aérien français subit une lente mais inexorable
érosion face à la concurrence internationale. Le premier bilan de l'année 2013
révèle un nouveau recul de 2 points, à 48 % environ.
Sont en cause les
compagnies low cost, sans cesse plus puissantes, et celles battant pavillon
d'un pays du Golfe, vis-à-vis desquelles la réaction française tarde à venir.

Entretien avec Alain Battisti, président de la Fédération nationale de l'aviation marchande.

" Si rien n'est
fait le pavillon français va totalement disparaître "   

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