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Fleury Michon dans les frigos de 7 Français sur 10

Si 98% des Français connaissent Fleury Michon, très peu savent que son histoire remonte à 1905. Gros plan sur l'histoire de cette marque avec Régis Lebrun, directeur général de Fleury Michon.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Fleury Michon compte aujourd’hui 3.820 collaborateurs, qui réalisent plus de 700 millions de chiffre d’affaires par an © Maxppp)

Fleury Michon, c'est une marque présente dans les réfrigérateurs de 7 Français sur 10.  Au départ, c'est une entreprise familiale, "une boutique de charcuterie-traiteur à la Roche-sur-Yon ", raconte son actuel directeur général.  

110 ans plus tard, l’entreprise est devenue un poids lourd de l’agroalimentaire

Leader français de la charcuterie en libre-service et du plat cuisiné, elle compte aujourd’hui 3.820 collaborateurs qui réalisent plus de 700 millions de chiffre d’affaires par an. 1957 est une date importante, c'est celle des premiers sachets de charcuterie préemballés, qui vont "booster" l'entreprise. "C'est le début du libre-service, de la grande distribution. C'est un évènement important car il illustre bien le température de l'entreprise, son ADN. A l'époque, on est encore sur le marché du détail et donc elle va prendre ce virage via le libre-service ."

Le grand boom date des années 1970-80, grâce au développement de la grande distribution, une aubaine pour "développer une offre beaucoup plus importante ".

  (Régis Lebrun, directeur général de Fleury Michon © RF)

Aujourd'hui, la clef du succès, d'après Régis Lebrun, c'est l'innovation.

Le consommateur change, ce qui pose un défi nouveau aux acteurs de la grande distribution. "Le consommateur a compris que le produit le plus cher n'est pas forcément le meilleur ; mais le produit le moins cher est rarement le meilleur. La qualité a un prix. Nous, on contrôle nos filières, nos éleveurs, on a un cahier des charges, on investit beaucoup dans la sécurité alimentaire ".

Alors que mangera-t-on dans 5-10 ans ? "Je pense qu'on mangera surtout plus sain, moins souvent de la viande. On va s'adapter, on travaille aujourd'hui beaucoup sur le développement de produits à base de légumes, à base végétale. Mais surtout on mangera de la viande de meilleure qualité ".

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