Cornilleau : leader mondial des ventes de tables de ping-pong

La marque, basée dans le département de l'Oise, espère vendre encore plus de tables avec les Jeux de Paris. Et dépasser les 80.000 ventes par an dans le monde.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Table de ping-pong de compétition fabriquée par la marque Cornilleau, entreprise située dans l'Oise. (CORNILLEAU)

Autant mettre les pieds dans le plat tout de suite et trancher le débat : ping-pong ou tennis de table ? Si le premier terme relève historiquement de la pratique loisir et le second du domaine sportif, la distinction semble obsolète désormais. "Aujourd’hui, on dit ping", même chez les pros, explique Michel Zany, PDG de la marque Cornilleau, leader mondial de la vente de tables de ping-pong, avec 80.000 unités vendues chaque année dans le monde.

Une commande de 300 tables du BHV

Pour les origines, il faut remonter à 1948, à la sortie de la guerre, avec la création de la menuiserie d’Emile Cornilleau. Mais les vrais débuts arrivent 20 ans plus tard, en 1969, quand le BHV, le Bazar de l’Hôtel de Ville, à Paris, commande à l’artisan et à son fils Pierre, 300 tables de ping-pong. Défi relevé et début de l’aventure.

À la fin des années 80, c’est un autre chapitre, tout aussi déterminant. "Les technologies et les demandes des consommateurs avaient évolué", précise Michel Zany, les tables sont désormais conçues pour jouer en extérieur, et plus seulement à l’intérieur.

Des ventes grâce aux Jeux olympiques et aux frères Lebrun

Aujourd’hui, les tables sont toujours conçues dans les usines de l’Oise. Avec des sous-traitants à moins de 200 kilomètres. Seule entorse au made in France : l’acier est importé de Belgique, d’Allemagne ou des Pays-Bas.

Avec les JO 2024 de Paris, Cornilleau sait que le carnet de commandes va gonfler chez les particuliers. Grâce notamment à la notoriété grandissante des frères Lebrun, les deux stars montantes du ping. Cornilleau s’est par le passé associé à de grands noms comme Jacques Secrétin ou Jean-Philippe Gatien. Et continue aujourd’hui avec Simon Gauzy. Travailler avec les Lebrun serait un plus. "Mais ils sont très convoités par toutes les marques", reconnaît Michel Zany.

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