Santé : beaucoup de personnes actives souffrent de nuisances sonores
Ça nous arrive tous les jours d’être gênés par le bruit, sur notre lieu de travail ou en télétravail. D’après une enquête menée par l’Association nationale de l’audition, les trois quarts des actifs ayant leur poste de travail dans un open-space sont gênés par le bruit. Plus étonnant encore : 56% des personnes en télétravail souffrent aussi de nuisances sonores.
Le bruit pèse sur la concentration et provoque de la fatigue, du stress ou des troubles du sommeil. Il y a aussi les problèmes auditifs. Un tiers des personnes interrogées déclarent souffrir d’acouphènes, ces bourdonnements ou sifflements dans les oreilles.
Des nuisances sonores même en télétravail
À partir de 85 décibels, la loi oblige l’employeur à réduire le niveau sonore et à protéger les oreilles des employés. Mais pour ministère du Travail, le niveau d’exposition est déjà préoccupant à partir de 80 décibels sur huit heures de travail. 80 db, pour vous faire une idée, c’est le bruit d’un aspirateur, ou le son émis par les enfants dans un préau d’école. Imaginez ça, pendant huit heures !
En open-space, en plein après-midi, le niveau sonore peut atteindre les 70 décibels. D’après l’Association nationale de l’audition, il n’est pas impossible qu’une exposition régulière à 70 Db participe à des pertes auditives.
Limiter les nuisances sonores chaque jour
On peut baisser la voix ou sortir de l’espace, pour un coup de téléphone qui dure. En télétravail, quand on enchaîne les visios, on peut varier les sources sonores : pour passer du casque au son de l’ordinateur, pourquoi ne pas le connecter à une enceinte. Il faut aussi s’accorder des pauses. Sans bruit. Sans musique non plus.
Enfin, si besoin, on peut s’équiper d’un casque anti-bruit ou de bouchons d’oreilles. Certains, en silicone, filtrent le bruit ambiant et laissent passer la voix. Ça permet de ne pas s’isoler complètement de l’ambiance de travail, tout en préservant son capital auditif.
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