Restos du Coeur : la déferlante
Elles sont arrivées un peu tôt, car c'est leur toute première fois. Elles, ce sont des jeunes filles qui ont décidé d'aider les Restos du coeur. Pas payées. Quelques heures par semaine.
"Je suis croupière de métier "
raconte Alexia (que nous rebaptisons, Ndlr).
"Mais là, je suis au chômage. Et comme je gamberge trop, en plus j'ai du retrourner vivre chez mes parents...il fallait absolument que je m'occupe "
D'une pierre, deux coups: ne pas broyer du noir, et venir en aide à des personnes démunies.
Femmes, poussettes, ce sont les "mamans solo".
"On en a de plus en plus "
explique l'une des benevoles, habituée à aider.
"Des personnes âgées aussi et des étudiants. "
Une étudiante arrive. Elle vient tout juste de s'inscrire. Elle montre sa carte. Et passe de rayons en rayons. Yaourts, carottes, viande (systèmatiquement congelée), portions de camembert. La jeune fille refuse de me parler. Submergée par la honte visiblement.
La "petite idée" de Coluche est devenu une grosse entreprise sociale. Mais qui a des besoins grandissants.
Les organisateurs draguent le monde agricole. Et pourquoi pas, les Top Chefs de la gastronomie....
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