Prix Goncourt et Renaudot : hystérie chez Drouant !
Où sommes nous donc ? Au restaurant Drouant, au coeur de Paris, pour la remise du prix d'entre tous les prix : THE Goncourt.
Et aussi, le Renaudot. Pourtant, en arrivant, j'ai cru que Barack Obama était en France ou quelque chose dans le genre. Du lourd.
"Vous venez pour la première fois... Ah d'accord. Vous allez pas être déçue" , me dit un confrère, baroudeur du monde littéraire. Et c'est vrai, le feu d'artifice a commencé à 13 heures pétantes, quand Didier Decoin a annoncé les lauréats.
"La perche! La perche! Mais peeeeeerche, je te dis ! ". C'est sûr, si t'en avais pas aujourd'hui, t'avais rien. Une fois l'annonce faite, les commentaires : "Ah zut chui dégoûtée. Je voulais que ce soit Kamel Daoud, l'Algérien, qui gagne! ",** dit une journaliste. C'est vrai, il était donné favori. Pour un tout premier roman.
Favori. Tout comme David Foenkinos, le quarantenaire au visage juvenil, le fabricant de best-sellers, adoré du grand public. Il l'a raté. Mais décroche le prix Renaudot. Ouf. Dans les interviews, ce gentleman félicite Lydie Salvayre et son roman Pas pleurer sur la guerre civile d'Espagne.
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