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Les Visiteurs 3 : pas okayyyy

Ils nous ont fait marrer avec leur fameux Okayyy, et leurs aventures moyenâgeuses. 23 ans après le 1er épisode, Les Visiteurs 3 sont sortis. Une ballade olfactive.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Les Visiteurs, La Révolution. © Gaumont Distribution)

Ce n’était…pas très élégant. Et il va falloir m’excuser immédiatement, car je vais être obligée de dire, des gros mots. Étant donné que le film en est farci. 

Première image : un château fort

Première phrase : "La fripouille, tu trainasses"

Ça, c’est jean Reno. Suivi de son fidèle, Jacquouille (Christian Clavier)

'J’accouuuuurs, j’accouuuuurs"

Je souris, presque un début de rire. Idem dans la salle. On se dit : ça y est, les revoilà, on va bien s’marrer ! Puis, "J’ai merdassééééé". Toujours Clavier. Je me calle dans mon fauteuil. 

Et voilà, les compères, propulsés du Moyen-Age à la révolution française. 

Karin Viard, apparaît, en aristo dépouillée, à la chevelure toute en hauteur, qu’elle règle a l’aide d’une poire… Plutôt drôle.  Et qui traîne toute sa tribu, à la recherche d’un refuge pour ne pas se faire couper la tête. Je suis toujours bien calée, dans mon fauteuil. Les compères, (Clavier et Reno) assistent à des scènes de guillotine. 

"Ils lui ont tronçonné la capsule !"

Ca, c'est Jacquouille. Pas mal. Mais dans la salle (loin d’être comble), ça ne prend pas. 

Seuls 2, 3 ados, rient.  Et très vite, ce sera... morne plaine. Jacquouille devient "Monsieur Couille". 

Bof. 

Puis : ce sera Bienvenue au royaume des Pé. Oui, le spectateur va se retrouver en ballade olfactive

Ou qu’ils aillent, les 2 gueux, vont faire l’objet d’une sorte d’inspection/ De celle de  leur dernier furoncle en date à l’analyse méticuleuse des odeurs qu’ils dégagent. 

"Cul pourri"

Le cul des chevaux, ça pue ! Chevaux péteurs ! Haleine qui "puire". Des mots, qui faisait, aussi, les gags du premier épisode. Mais là, on va frôler : l’asphyxie…

Robespierre, lui, terminera un diner, aux toilettes (chiottes je veux dire), afin de se délester du boudin noir pimenté, qu’il vient de manger. Dans la salle, les blagues, une à une. Tombent à plat. 

« Non, y’a pas de scenario, y’a trop de personnages… » Me dira, à la fin, un ado

« Mais clavier est bien, quand même, ajoute un monsieur, un peu âgé…avec des cotés Louis de Funès ! »

Quelques secondes avant le générique de fin, tout à la fin…on entend le fameux, devenu célèbre: okayyyyy, signé clavier

Mais là, Nous, je dois l’avouer : on est plutôt… KO

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