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Le bac philo : l'angoisse

L'angoisse... car il signe le coup d'envoi du marathon du bachelier. Plancher pendant 4 heures sur des sujets pointus, et souvent d'actualité, est une source de "plantage" pour beaucoup.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Allez, on y va... Certains crânent, d'autres ont peur, les émotions sont difficiles à cacher en ce premier jour de baccalauréat. Après quelques twitts ou sms, on cherche fébrilement sa pièce d'identité et sa convocation, puis on entre dans la salle, les gorges sont serrées, les pieds des chaises trainent, le surveillant veille à tout. Que ce soit pour les Terminales L, ES ou S, chacun se retrouve avec des sujets qui évoquent fortement l'actualité.

"Respecter tout être vivant, est ce un devoir moral?". "La conscience de l'individu n'est elle que le reflet de la société à laquelle il appartient?".

"L'artiste donne t il quelque chose à comprendre?". Ou encore, "la politique échappe t telle à l'exigence de vérité?".

Avec cette année lourde en évèvements cruels et cruciaux (les attentats contre Charlie) (les avancées de Daesh) (la crise économique), les bacheliers ont eu du fil a retordre.

 Fallait-il parler franchement de cette actualité, ou rester dans les clous de la philo pure?

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