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La photo, un jeu d'enfant

Cela n'a échappé à personne, nous sommes le 11 novembre, un jour férié. Et à Paris Photo, THE événement en la matière, cela se voyait au nombre de parents obligés d’emmener leurs petits. "C'est Beurk!". Ou encore : "Tous à poil!". Vus et entendus.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Paris Photo, au Grand Palais à Paris : une exposition très visitée en ce 11 novembre férié © Giniès /Sipa)

Bousculade, attente, chaleur et quasi-crise de nerfs, à l'entrée du Grand Palais à Paris. On se presse, on se pousse, aujourd'hui c'etait la journée Presse et VIP. VIP ou pas, les enfants réclamaient des sandwichs et des jus d'orange, et pas du champagne. Une visite de l'incontournable Paris Photo, avec son enfant de 5 ans, vaut le détour. Ou pas.

Quand l'intrépide photographe chinois Li Wei fait la campagne d'une grande marque de boisson anisée très très connue, et que l'on se marre en découvrant les salariés de cette grosse entreprise, dans les airs, pieds nus, avec des visages de jouisseurs de vie, ça donne : "Moi aussi mamaaaaaan je voooooole". Le chercher, rapidement, du regard, et le voir perché sur un escalier en pierre, tentant d'imiter l'oeuvre. "Naaaaaan !" .

Jusque là, tout va bien.

Plus loin, une coupette à la main (moi) avec le galeriste Jean-Marc Pratas, face à l'oeuvre qu'il présente, les autoportraits du Centrafricain Samuel Fosso, un rien de tension me saisit. Je le cherche, et le vois vautré contre un mur, puis jouer avec son sweet shirt (façon cape, avec la capuche sur la tête). La coupette se vide, un peu par terre.

Il faut toujours sourire dans ces cas-là.

"Je t'en prie, ne viens pas tomber sur cette photo géante qui doit coûter X euros !"

Jusque-là, tout va bien. Le plus dur, c'est la chute.

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