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Garde alternée : l'alerte d'un papa

Il est médecin et vit en région parisienne. Il est devant l'Assemblée nationale, avec sa pancarte. Ce père de famille avait obtenu la garde alternée. Puis la cour d'appel l'a annulée. Il ne comprend pas comment travaillent les juges, parfois trop pressés.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Devant l'Assemblée, la pancarte d'un père en colère © Nathalie Bourrus)

Tout seul. Dans le froid. Sur la petite place attenante à l'Assemblée nationale, il attend, avec sa pancarte installée sur un chevalet. Il a écrit toute son histoire. Celle d'un papa, déjà père de deux garçons, qui vivait depuis sept ans avec une femme. Ils ont eu une petite fille. Le père est tombé en adoration, ne pouvant se passer de son enfant.

Puis est venu le temps de la séparation, à la demande de la mère. Est venu le temps du jugement. Et là, presque surpris car la petite avait 19 mois, il obtient la garde alternée. Mais la maman n'a jamais voulu de ce système, a fait appel et a gagné. "Elle avait changé d'avocate. Tout est devenu très dur, impossible de se parler, j'en ai vraiment souffert. Pourtant, je me suis rapproché en démenageant, j'ai changé mon agenda pour être beaucoup plus libre ".

Un autre juge les reçoit. Mais c'est pire que tout, selon cet homme. "Il se trompait. Il ne se rappellait même pas de nous ".

Moi : "Mais les Jaf (Ndlr : Juges aux affaires familiales) ont beaucoup de dossiers, il faut les comprendre ".

Lui pense que c'est à eux de comprendre sa situation familiale. Il estime que s'il n'y a pas péril en la demeure (maltraitance, violences avérées), les dossiers sont vite réglés, quasiment sans enquête. Les choses se sont un peu apaisées entre le père et la mère. L'espoir revient.

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