Cet article date de plus de neuf ans.

A votre bon service....

Le service civique a 5 ans. Un outil que le gouvernement remet au gout du jour, avec une montée en puissance réclamée par François Hollande. Objectif: près de 170 000 "volontaires" en mission, d'ici 2017.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Pull "Service civique" © Maxppp)

Pour la solidarité. Pour l'accompagnement. Pour le Vivre ensemble. Non a "l'a quoi bonisme". Non au défaitisme.

Dans l'annexe de l'Assemblée nationale, ce lundi matin, la salle Victor Hugo, est comble, surtout les premiers rangs reservés aux "volontaires", ceux qui se sont lancés dans des missions pour aider la collectivité. Francois chérèque, le patron de l'Agence du Service Civique, prêche la belle parole, déjà bien servie par le gouvernement et le Chef de l'Etat depuis les attentats de janvier: aimons les autres, tendons la main, soyons solidaires, et bougeons nous. Mais dans cette petite assemblée, certains jeunes ont, aussi, autre chose en tête: trouver un boulot. Qui pourrait le leur reprocher? Personne. Avec 23% de sans emploi chez les moins de 25 ans, ils veulent bien penser à leur prochain, mais ils veulent encore davantage quitter leurs parents, se loger, et bosser.

Le service civique, fer de lance d'un certain "Bougez pour votre santé", va vivre une montée en puissance phénomenale d'ici 2017, avec près de 170 000 missions prévus. Patrick Kanner, le ministre de la jeunesse, est venu marteler cette idée. Francois chérèque, vieux routard du syndicalisme, est droit dans ses bottes. On en a le tournis pour lui. Sa mission de service civique à lui, est multiple: trouver des dizaines d'entreprises ou institutions publiques (et sans doute des fonds privés), pour accueillir des milliers de jeunes désoeuvrés, âgés de 16 à 25 ans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.