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"J'aime être sur l'eau et sous l'eau !": à la rencontre de Cyrille, scaphandrier

Tout l'été, les reporters de franceinfo s'intéressent aux métiers méconnus. Mardi 2 août, franceinfo a suivi Cyrille Guicquaire, scaphandrier, lors d'une mission sécurisation de l'usine marémotrice de la Rance, au nord de la Bretagne.
Article rédigé par franceinfo, Valentin Dunate
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Cyrille Guicquaire, prêt à plonger. (VALENTIN DUNATE / RADIO FRANCE)

Parmi ces métiers étonnants que franceinfo vous fait découvrir tout l'été, celui de Cyrille Guicquaire, scaphandrier, rencontré par Valentin Dunate tout près de Saint-Malo, lors d'une mission de sécurisation de l'usine marémotrice de la Rance, une centrale électrique qui tire son énergie de la force de la marée.

"On travaille toujours en équipe, explique-t-il. Quand l'un travaille sous l'eau, l'autre est prêt à plonger en cas de problème. Et bien sûr, si le deuxième, en sécurité, plonge, Il faut toujours qu'il y en ait un troisième." "Là, la mission est d'aller faire des contrôles des systèmes de sécurité de l'usine, poursuit le scaphandrier. C'est à dire que si un bateau tombe en panne, il se prend dans les câbles EDF, que nous allons justement entretenir, et son bateau sera stoppé."

"Quand tu remontes de la plongée, tu es un peu vidé..."

Cyrille est équipé d'un casque relié à la surface : "C'est ce que vous appelez le narguilé, ou le cordon ombilical, qui a trois couleurs bleu, jaune, rouge. Pour l'air, la communication et le contrôle de profondeur."

"Quand tu remontes de ta plongée, tu es un peu vidé : le bas de chaine que j'ai trainé dans le sable pèse 40 kg... c'est physique !, sourit Cyrille. Mais j'aime mon métier, pour la diversité de nos activités. Et j'aime la mer, alors c'est pour ça que je fais ce métier. J'aime être sur l'eau et sous l'eau !"

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