Singapour : entre gratte-ciel et nature
Singapour, en Asie du Sud-est, à la pointe de la Malaisie, célèbre cette année les 50 ans de son indépendance. Du coup, animations et festivals se poursuivent jusqu'à fin 2015, à base de feu d'artifice et de grandes parades. Il y a largement de quoi occuper trois jours sur place.
La première vue depuis l'aéroport, c'est le quartier des affaires, Central District, à mi-chemin entre Manhattan et la Défense, au bord de l'eau, et en pleine chaleur humide, on est à 100 km de l’Équateur ! Passée cette forêt de gratte ciel, on découvre des quartiers encore dans leur jus, chinois, indien et malais. Et partout de la verdure ! "Singapour, c'est une ville jardin, explique Marie-Pierre Mol, galeriste française installée ici depuis des années, où on a toujours l'impression que la nature est prête à reprendre le dessus. Et je pense que c'et aussi l'un des grands succès de l'urbanisme à Singapour, de toujours penser à réintégrer les arbres, les fleurs, la nature, quand il y a de nouvelles constructions. C'est magnifique !"
On met ses baskets. On marche beaucoup à Singapour. On peut aussi prendre le métro, facile, propre et qui fonctionne parfaitement. On fait d'abord le tour de la Marina à pied. Puis juste derrière, les Garden by the Bay, des jardins au milieu desquels ont été construits une vingtaine de « super trees », des arbres géants, futuristes, de métal qui s'élancent à 50 mètres dans le ciel, et où on a planté des orchidées, des fougères et des plantes tropicales qui poussent à la verticale. Pour un peu plus de trois euros, on emprunte une passerelle vertigineuse qui serpente à 25 mètres du sol.
On se faufile sur la terrasse de l'hôtel Marina Bay Sands, devenu l'icône de Singapour. Trois tours coiffées par une terrasse en forme de bateau au sommet, au 57ème étage. Et la plus longue piscine en altitude du monde, 146 mètres, à débordement. La vue sur Singapour est bluffante.
Les jardins botaniques de Singapour, à une dizaine de stations de métro de Raffles Place, un espace de quiétude incroyable de 74 hectares, trois lacs, les derniers arbres de la forêt primaire de Singapour. L'ensemble est classé à l'UNESCO depuis l'an dernier. Entrée gratuite.
Au Sofitel So, sorte de boutique hôtel en plein centre ville, ouvert l'an dernier, designé par une Française, Isabelle Miaja, dans l'esprit Napoléon et Marie-Antoinette, osé et coloré. Comptez un peu plus de 200 euros la nuit.
A Lau Pa Sat, un endroit incroyable qui devient une ruche à partir de 19H, quand la rue devient piétonne. Des dizaines de stands fumants de nourriture, sous une imposante structure victorienne d'acier qui a tenu bon, cernée par les gratte-ciel. On mange pour quelques euros, en particulier des satays, des mini-brochettes de poulet ou de bœuf.
Très honnêtement, bouché ces jours-ci ! La faute à la fumée des incendies en Indonésie. Les paysans brûlent des forêts entières pour replanter des palmiers pour en commercialiser l'huile de palme.
En avion ! Comptez 12 à 13h de vol. Plusieurs compagnies proposent des a/r quotidiens, comme Air France. Il y a 6h de + qu'en France. A partir de 600 euros.
Un Merlion ! C'est l'emblème de Singapour, une drôle de créature avec un corps de poisson et une tête de lion. On en trouve en figurines, en tee-shirts, en chocolat, et même en décapsuleurs ! La légende que ce soit la première créature qu'ait vue Sang Nila Utama, le premier roi de Malaisie, au XIVe siècle, d'où l'origine du nom de Singapour (Singapura en malais veut dire cité du Lion. On en trouve des quantités industrielles dans les magasins de China Town.
L'Office de tourisme de Singapour
Les jardins botaniques de Singapour
L'hôtel Marina Bay Sands
Aller à Singapour avec Air France
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