C'est mon époque. Amazon Go : une nouvelle génération de magasins sans caisses
Amazon propose des boutiques où il n'y a pas de caisses. Une technologie quasi équivalente arrive chez le fabricant français Caddie.
Trois clients sur 10 renoncent à leurs achats quand la file d’attente est trop longue aux caisses. Un fléau pour les commerçants qui ont peut-être trouvé la solution.
On pourrait bientôt faire nos courses sans passer par la caisse, c'est ce que propose chez lui l’Américain Amazon mais aussi bientôt l’entreprise française Caddie.
Depuis quelques jours, à Seattle, dans l’État de Washington, on n’a plus besoin d’un porte-monnaie ou d’une carte de crédit pour faire des courses. L’objet qu’il ne faut pas oublier, c’est le téléphone portable. Il faut badger pour entrer dans la nouvelle supérette Amazon Go. Après avoir téléchargé la bonne application, les clients font comme d’habitude ils choisissent leurs articles, les prennent, parfois les reposent. Une fois le cabas rempli, direction la sortie. Ils poussent la porte et c’est tout. Ou presque. Les achats sont débités dans la foulée sur le compte du client.
Un an de retard
Amazon a dû reporter d’un an l’ouverture de cette supérette pour cause de bugs technologiques. Les caméras qui suivent en permanence les gestes des clients s'emmélaient les pinceaux, notamment quand deux personnes avaient la même corpulence. Problème aussi les enfants, ces lutins qui courent partout et touchent à tout ! C’est résolu, selon Amazon qui reste discret sur la technologie choisie ,du type de celles utilisées pour les voitures autonomes dit-on.
Le géant américain pourrait en équiper sa chaîne de magasins bio ou même vendre sa technologie à des enseignes de la grande distribution, pourquoi pas jusqu'en Europe. Monoprix a fait quelques tests avec une technologie similaire. D’autres peuvent être intéressés.
Le chariot fera le travail
L'Américain Amazon devra aussi compter avec une concurrence française, la marque mondialement connue, Caddie. L’alsacien, 90 ans cette année, s’est en effet associé avec des petits jeunes, deux start-up. Un investissement de deux millions d’euros et dans un an et demi on devrait pousser un chariot intelligent capable de reconnaître les produits qu'on y range. Les magasins en profiteraient pour gérer leur stock en direct, pour nous guider dans les rayons.
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