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Près d'un salarié sur deux se plaint de la montée des incivilités au travail

EXCLU FRANCE INFO | On est de plus en plus victimes d'incivilités au travail. C'est un sondage qui l'affirme. Près d'un salarié sur deux, 42% exactement, est concerné par ces incivilités : des collègues qui laissent le bureau sale ou en désordre, qui font trop de bruit, qui ne disent pas bonjour. De petites choses qui finissent par vous pourrir la vie.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 265 min
  (© Maxppp)

Selon ce sondage réalisé par l'institut Ginger pour le cabinet Eléas, qui conseille les entreprises sur la qualtié de la vie au travail, ce qui agace le plus les salariés, les grossièretés du quotidien, ce sont donc, dans l'ordre : des collègues qui ont des conversations privées et bruyantes au téléphone, en votre présence : 51% disent qu'ils subissent ça chaque semaine. C'est un minimum ! Des collègues qui vous interrompent alors que vous parlez ou faites autre chose : 49%. Et des gens qui laissent les espaces de travail ou les salles de réunion sales ou en désordre : 47%.

Tout le monde n'est pas touché de la même manière par ces incivilités. Les fonctionnaires se plaignent beaucoup plus que les salariés du privé des incivilités. 51% dans le public contre 37% dans le privé. Et les femmes sont plus touchées, ou plus concernées, que les hommes : 47% contre 38%.

Les incivilités dans le monde du travail ont augmenté

Toujours selon ce sondage, ces incivilités dans le monde du travail ont augmenté ces dernières années. C'est l'avis de 46% des personnes interrogées. Pourquoi ? Parmi les raisons évoquées, il y a d'abord "l'évolution de la société et des mentalités". En deuxième position... les nouvelles technologies ! 62% des sondés pensent que le smartphone est un outil emblématique de cette incivilité : il permet ces conversations privées et bruyantes qui sont en tête de comportements nocifs. On le consulte en réunion, il nous interrompt sans cesse. Et puis, juste derrière, l'organisation du travail.

Deux personnes sur trois qui en ont été victimes disent que ça les stresse ou les rend anxieux

La moitié que ça a troublé leur sommeil et un sur quatre que ça a même déjà provoqué des crises de nerfs ou des crises de larmes. A la longue, ça mine.

L'étude s'est aussi interessée aux incivilités externes, celles commises par les clients. En tête les gens qui ne disent pas "bonjour" et "au revoir", les clients qui critiquent votre travail ou votre entreprise, et enfin ceux qui parlent fort ou font trop de bruit dans l'espace où vous travaillez.

 

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