Le télétravail, une solution pour désengorger les transports et améliorer l'efficacité au travail
La SNCF veut convaincre les entreprises d'étaler le début de la journée de travail pour décongestionner le trafic matinal. Il est même question de réduire les prix pour les entreprises qui joueraient le jeu.
Les retards des salariés, c'est un problème pour les entreprises. Sans compter la fatigue que ça génère, donc le manque de productivité ou les effets sur l'humeur, l'ambiance.
Mais il y a d'autres pistes pour fluidifier le trafic et rendre la vie des salariés plus agréable, comme le covoiturage, l'encouragement des trajets à vélo et puis bien sûr le télétravail.
Un "tour de France du télétravail" a eu lieu l'an dernier, entre le 30 octobre et le 18 décembre. Un sondage réalisé à cette occasion montre que plus de 80% des télétravailleurs se sentent plus efficaces, plusconcentrés, moins fatigués et moins stressés. Cette opération a aussi permis de mettre en lumière l'émergence des tiers-lieux, de nouveaux espaces de travail entre bureau et domicile. Il s'agit de télécentres, où des salariés se rendent pour travailler parce qu'ils sont plus proches de leur domicile, ou d'espaces de coworking, où des travailleurs indépendants se retrouvent pour travailler côte à côte et échanger.
"De nombreuses entreprises et administrations françaises ont mis en place avec succès des programmes de mobilité ou de télétravail, affirme Nathanaël Mathieu, président de LBMG Worklabs et organisateur du Tour de France du télétravail. Lors de ce Tour de France du télétravail et des tiers-lieux, plus d'une trentaine d'entre elles sont venues présenter de manière concrète les résultats de leurs expériences pour dépasser les clichés sur le sujet et démontrer que le télétravail s'il est bien encadré, peut être source de productivité pour l'entreprise tout en offrant plus de flexibilité aux employés et un
meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle."
Les salariés bien portants gagnent plus que les autres
Oui, c'est une étude qui pourrait prêter à sourire, de prime abord : les salariés en bonne santé gagnent près de 14% de salaire en plus que ceux "qui se disent" en mauvaise santé. Sauf que cette enquête publiée par l'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé parle en réalité de discrimination... De discrimination salariale basée sur l'état de santé. L'enquête explique que les individus dont la santé est dégradée reçoivent moins de salaire que les autres. Ce qui est étonnant c'est que dans cette différence de salaire, il y a une "part expliquée", qui tient aux emplois occupés, aux parcours individuels et une "part inexpliquée", une différence de salaire qui ne repose sur rien. Sur rien d'autre que de la discrimination.
Une discrimination à la santé qui figurait même en deuxième place, juste derrière le handicap, dans les réclamations adressées à la Halde, la Haute autorité de lutte contre les discriminations dans un rapport remis en 2010.
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