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"La grande démission" : le cas d'Elise qui a démissionné sans aucun état d'âme

"C'est mon boulot", pendant ces deux semaines de fin d'année, on s'intéresse à "la grande démission". Mercredi 28 décembre, Elise Moison, qui n'a voulu se laisser enfermer dans le confort et la stabilité de son ancien emploi.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4 min
Une femme réflechit devant son ordinateur. (MATTHIEU SPOHN / MAXPPP)

Elise a refusé le confort et la stabilité de son ancien emploi et travaille dans le secteur associatif. Sa démission, elle l'a donnée parce qu'elle avait trouvé un autre poste. Sur les modalités de son départ, elle n'a pas hésité.

"J'ai lu beaucoup d'articles où on parlait de grande migration. J'ai posé ma démission de façon très simple et beaucoup moins réflechi que la démission précedente qui était il y a à peu près trois ans." déclare Elise Moison.

La désacralisation de la démission l'a encouragée

Cette première démission et un contexte favorable aux démissionnaires l'ont encouragée et cela a facilité sa décision :

"Cette démission s'est passée il y a six mois de façon beaucoup plus fluide et de façon beaucoup plus simple peut-être un peu plus désacralisé."

Elise Moison

à franceinfo

Même dans le secteur associatif, la dynamique est forte. C'est rare, assure Elise. Ca ouvre des portes et ça donne des ailes. "Il y a moins cette sensation d'appréhension, de peur, de se dire est'ce que j'ai fait le bon choix ?", suggère Elise.

Est-ce que la médiatisation autour de la grande démission lui a été utile dans sa prise de décision ? "Je ne sais pas si elle m'a été utile personnellement, mais cela m'a permis de prendre un peu de recul et de voir qu'autour de moi c'était un phénomène", estime Elise Moison. Elise a quitté son poste pour un autre, une démission confortable, sans grand risque. Le fruit d'un coup de coeur professionnel. Pourtant, c'est bien l'époque qui l'a incitée à aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs.

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