Faut-il accepter un contrat saisonnier, dans un secteur qui n'est pas celui dans lequel on cherche, et pour lequel on a été formé ? Gilles Cavallari, directeur général de Monster France, pense que oui. C'est pour lui un signe positif à envoyer aux futurs recruteurs et une façon d'entretenir son "employabilité.Chez Mondial Assistance, on remarque que les candidats viennent désormais de tous les horizons et cherchent à rester dans l'entreprise après un contrat saisonnier. Dans l'hôtellerie-restauration aussi, les jobs d'été s'ouvrent à une population plus large, qui peut parfois bénéficier d'une formation afin de rester dans ces métiers.Par ailleurs, les jobs d'été ne sont pas épargnés par la crise et certains spécialistes de l'intérim notent une baisse du nombre des annonces pour ces emplois.►►►Après un congé parental, onretrouve son posteLe congé parentalpourrait être mieux partagé entre les hommes et les femmes. C'est le sens duprojet de loi déposé par Najat Vallaud-Belkacem. La Cour de cassationvient de rappeler qu'au retour de ce congé qui peut durer trois ans, le ou lasalariée doit retrouver son poste ou l'équivalent, y compris géographiquement.Une salariée d'une agence de voyage qui travaillait à Bourges s'était vueproposer une mutation à Vincennes ou à Montargis, à 150 kilomètres de chezelle alors que son précédent poste à Bourges était bien resté disponible. Lasalariée avait préféré démissionner. Les juges de la Cour de cassation viennent de confirmer la condamnation de l'employeur.Et quand un employeur nerespecte pas cette obligation de réintégrer son salarié au même poste ou à untravail équivalent cela peut faire mal. Il peut être condamné en référé àreprendre le salarié à son poste en référé, sous astreinte, avec des pénalitéspour chaque jour passé. S'il ne le fait pas, cela revient à une rupture abusivedu contrat de travail : il doit alors verser des dommages et intérêts plus desindemnités de licenciement. Femme ou homme, on peut donc, en principe, partiren congé parental l'esprit tranquille.