Avec 4% de chômage et des prévisions d'embauche au beau fixe pour 2017, les cadres peuvent avoir le moral. Sauf que depuis la crise de 2008, les cadres inscrits à Pôle Emploi sont chaque année plus nombreux. Ils sont aujourd'hui 400 000. Et de plus en plus de cadres connaissent un chômage de longue durée, de plus de douze mois. Parmi ceux-là, les plus à risques sont les cadres qui le sont devenus par promotion interne. Après des années dans la même entreprise, sans avoir forcément le diplôme qui les protège, ils ont du mal à retrouver du travail. L'autre catégorie ce sont les jeunes diplômés qui peinent à décrocher un premier poste pérenne.Activité réduite oui, mais pas n'importe laquellePôle Emploi est formel : l'activité réduite joue un rôle de tremplin vers une sortie définitive du chômage. Mais à une condition : que ces petits boulots, ces missions ponctuelles correspondent à son projet professionnel en termes de domaine et de niveau d'emploi. Mais attention, Pôle Emploi explique que pour certains, il peut y avoir un risque d'enfermement à enchaîner les petits boulots sans rapport avec son travail initial. On a alors le sentiment d'être déclassé, de perdre en compétences et de ne plus avoir de légitimité pour occuper un poste de cadre. Ne pas perdre de temps, une règle d'orPôle Emploi met aussi en garde contre le fait de laisser passer du temps avant de commencer à chercher du travail. L'organisme a identifié trois étapes classiques qui marquent la survenue du chômage chez les cadres. D'abord, la nécessité de prendre un temps pour soi avant de chercher. Ensuite, le doute et la déprime quand on s'aperçoit que la recherche dure plus longtemps que prévu. Enfin la baisse de ses prétentions, l'adaptation au marché. Et Pôle Emploi met en garde contre ce premier temps de pause et contre un optimisme excessif. Il parle de "l'absolue nécessité d'une activation précoce de la recherche". En clair, il faut se mettre tout de suite à chercher et tenir compte tout de suite de la réalité du marché.Pas de gâteau au cannabis au travailUn homme a été interpellé et placé sous contrôle judiciaire pour avoir laissé à ses collègues de travail un "spacecake", dans la salle de repos d'un magasin de Biganos, sur le Bassin d'Arcachon. Les employés qui y ont goûté ont fait un malaise. Le salarié pâtissier est poursuivi pour "mise en danger de la vie d'autrui, détention de stupéfiants et administration de substance nuisible".