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Faut il investir dans les FinTech ?

Mardi dernier à Bercy s’est tenue la rencontre des FinTech, autrement dit celle des start-up innovantes de la nouvelle économie numérique. Pour développer leurs services, ces jeunes PME innovantes cherchent des capitaux, bien sûr auprès des grandes entreprises mais aussi auprès des particuliers. Est-ce intéressant d’investir dans ces PME ?
Article rédigé par Patrick Lelong
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Faut-il investir dans les FinTech ? © Fotolia)

Il faut d’abord rappeler que ces investissements sont assortis d’un risque puisqu’il s’agit de parier sur le développement d’une ou de plusieurs jeunes entreprises qui ont besoin de capitaux. Et il y a effectivement plusieurs manières de le faire.

Souscrire à une partie du capital

 Vous deviendrez ainsi actionnaire. Il faut avoir confiance  dans l’entrepreneur ou les entrepreneurs car vous deviendrez associé. Mais c’est aussi une manière de s’investir dans l’entreprise, celles d’amis, de ces enfants et plus généralement de ses proches. Vous aurez droit au partage des bénéfices et aussi vous prendrez le risque de perdre de l’argent.

On peut effectivement investir sans s’investir.  En souscrivant des FCPI. A ne pas confondre avec les SCPI – les sociétés civiles de placements immobiliers. Cela n’a rien à voir. Les FCPI sont des fonds communs de placement dans l’innovation qui collectent de l’argent pour l’investir dans  ces entreprises. Très exactement 60% de la collecte doit être investie dans ces PME innovantes. Ces sociétés ne sont généralement pas cotées en Bourse et sont labélisées par Oséo.

Les avantages à le faire : une réduction d’impôt sur le revenu égale à 18% des sommes investies dans la limite de 12.000 euros pour un célibataire et du double soit  24.000 euros pour un couple. Ce qui donne un maximum de 2.160 euros de réduction d’impôt sur le revenu pour un célibataire et 4.320 euros pour un couple. Attention toutefois au fameux plafonnement des niches fiscales. Un plafond global de 10 .000 euros.

Des contraintes :

Un délai de conservation de cinqans plus l’année de la souscription. Cela c’est le délai fiscal mais en pratique  il faut attendre dans les huit ans pour que le fond soit liquidé. Les éventuels gains après cinq ans sont exonérés d’impôts mais supportent les prélèvements sociaux. Certains FCPI sont assortis d’une réduction d’ISF de 50% d’un plafond de réduction de 18.000 euros.

C’est un placement qui s’adresse surtout à ceux qui ont le goût du risque: L’économie d’impôt est intéressante mais la liquidité et le prix de sortie restent aléatoires. Cela s’adresse à ceux qui ont déjà un patrimoine important et qui souhaitent faire des opérations de diversification.

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