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C'est ma santé. Comment les malades du diabète de type 1 suivent leur traitement

A l'occasion de la journée mondiale du diabète, mardi, focus sur le diabète de type 1, qui touche 10% des personnes atteintes par cette maladie.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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La trousse inncontournable pour vérifier son taux de glycémie. (BURGER / PHANIE)

Quatre-vingt-dix pourcent des personnes atteintes de diabète souffrent de diabète de type 2, conséquence de l'inactivité physique et de l'obésité. Voyons qui sont les personnes atteintes de diabète de type 1, une maladie qui apparait le plus souvent pendant l'enfance ou à l'adolescence.

Ce diabète de type 1 a longtemps été connu sous le nom de diabète insulinodépendant. Les personnes malades – il y en aurait environ 300 000 dans notre pays – ne fabriquent absolument pas d'insuline, une hormone qui est sécrétée par le pancréas et qui abaisse le taux de glucose dans le sang. Elles doivent donc recevoir chaque jour de l'insuline pour survivre.

On ne sait pas exactement pourquoi la maladie survient. On sait simplement que les cellules qui fabriquent l'insuline et qui nichent dans le pancréas sont détruites par le système immunitaire de la personne, une destruction qui peut prendre plusieurs années avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie : un besoin d'uriner fréquent, une augmentation de la soif, une perte de poids, une fatigue importante et une vision trouble.

Injection d'insuline et contrôle de la glycémie

Pour être sûr du diagnostic, il faut procéder à une prise de sang pour doser le taux de sucre, la glycémie. Une chose est certaine, en cas de diabète de type 1, la seule solution est d'apporter au corps de l'insuline soit par des injections quotidiennes, soit par une pompe à insuline que le malade porte sur lui. C'est un dispositif électronique qui délivre des petites doses d'insuline tout au long de la journée via une canule insérée sous la peau. Dans tous les cas, le malade doit mesurer sa glycémie au moins quatre fois par jour. Pendant longtemps, la seule solution était une petite piqure au bout du doigt pour recueillir une goutte de sang et l'analyser. Mais depuis quelques mois un dispositif d'auto surveillance du glucose est disponible, limitant ces piqures désagréables.

Un traitement à vie

C'est difficile pour un enfant atteint d'admettre cette réalité : toute sa vie, il devra contrôler son taux de glucose, suivre un régime alimentaire approprié. Quand le diagnostic est posé, l'enfant reçoit une éducation thérapeutique, ainsi que ses parents : une équipe médicale explique les mécanismes de la maladie, les complications potentielles, et les bons gestes à faire. Il existe aussi un apprentissage par des moyens vidéo. Un jeu de société pourrait aussi prochainement sortir pour familiariser l'enfant à la maladie : un jeu pour découvrir grâce à des cartes comment bien s'alimenter.

Pour terminer et pour ceux qui voudraient mieux comprendre la maladie, nous vous conseillons deux livres : Sang sucre de Juliette de Salle et Merci pour ce diabète d'Alban Orsini, deux auteurs qui souffrent de diabète de type 1.

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